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19 avril 2008 6 19 /04 /avril /2008 15:30

La copie de Mr SOURD a été complètement revue par la commission nationale du débat public : le bilan définitif du débat public, rédigé par Philippe Deslandes, président de la CNDP , vient d’être mis en ligne. C’est ce bilan qui va désormais servir de référent pour le maître d’ouvrage. S’il poursuivait son projet, 4gas devrait en effet tenir compte de chacun des éléments ici soulevés.


Suite à la publication par M.Sourd du compte-rendu de la CPDP, l’association avait écrit au président de la CNDP pour s’étonner du manque de fidélité du rapport vis à vis du déroulement du débat public sur un certain nombre de points essentiels (cliquez ici pour relire la lettre que nous avions envoyée). La CNDP semble avoir largement pris acte de nos remarques.


Le bilan porte cette fois clairement trace de la forte opposition des 2 rives, reprend la plupart des arguments défendus par notre collectif résumés dans son cahier d’acteur,  problèmes liés à la dangerosité, aux impacts environnementaux et financiers (tourisme), etc.


Tout cela donne une tonalité générale tout à fait différente de celle du rapport SOURD…et nettement plus conforme à la réalité de ce que chacun a perçu tout au long des 4 mois de débat public.


Nous publierons dans les jours à venir une réaction plus longue. Vous pouvez lire, en attendant, le bilan en cliquant sur le lien ci-dessous.

Bilan de la CNDP, cliquez ici

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2 mars 2008 7 02 /03 /mars /2008 09:00
Publication de la lettre adressée le 25 février 2008 au président de la Commission nationale du débat public :

Le Verdon le 25 février 2008

Monsieur le Président de la Commission nationale du débat public
 

Monsieur le Président,

 
À la lecture du compte-rendu du débat présenté le 14 février 2008 par la Commission particulière de débat public du Verdon-sur-mer, et avant la validation de ce document par la Commission nationale, je tiens, au nom de notre association qui, avec ses 4440 adhérents, a été l’un des acteurs essentiels du débat, à vous faire part de ce qui nous semble constituer de graves altérations de la réalité du débat public, contraires à la déontologie de la Commission.
 
1/ Le compte rendu du débat minimise de façon constante l’expression du refus profond de ce projet par la population et les élus des deux rives de l’estuaire.

 
L'expression utilisée, p.63 du compte rendu, aux termes de laquelle : « L'acceptabilité sociale du terminal pose question » est très au-dessous de la vérité. Au cours des 4 mois de débat, notre collectif d’opposition au projet est passé de 1500 adhérents à plus de 4200. Trois manifestations publiques ont été organisées au cours de cette période : la première, en septembre, a mobilisé plus de 600 personnes à Bordeaux (cf. presse), la seconde plus de 1000 personnes à St Georges de Didonne, la dernière, en novembre, plus de 2000 personnes à Bordeaux de nouveau (cf. compte-rendu de presse).  Autant d’évènements et de chiffres qui sont complètement occultés dans le rapport de M. J-L Sourd. On ne peut que s’étonner de la différence de traitement par rapport aux autres débats (cf. en particulier les conclusions du débat d’Antifer). L’impartialité du Président de la Commission nous semble ici gravement en cause comme elle l’a d’ailleurs été tout au long du débat public.

Que dire, en outre, de l’absence de prise en considération du point de vue des habitants et des élus de la rive droite de l’estuaire ? Aucune délibération de l’ensemble des collectivités de la rive droite opposées au projet n’apparaît dans le compte-rendu de la Commission, aucune mention n’est faite des démarches qui ont été nécessaires pour qu’un minimum de réunions puisse se tenir à Royan.

Comment interpréter, enfin, le résumé des prises de position des élus et collectivités de la rive gauche ? L’hostilité explicite de Pascale Got, Députée de 5ème circonscription de Gironde, est passée sous silence ; la déclaration de M. Noël Mamère, Député de la 3ème circonscription de Gironde, à la séance de clôture du 29 novembre n’est pas même évoquée dans le compte-rendu ; la position du Conseil régional (pp. 35 et 36) est présentée de manière erronée. Les prises de position du Conseil général de Gironde (15 décembre 2007) et du SMIDDEST (18 décembre) ne sont pas rapportées. On peut admettre, dans ces deux derniers cas, que l’auteur du compte-rendu ait pu considérer qu’elles étaient intervenues hors délai ; elles existent néanmoins.

2/ Le débat n’a, d’autre part, à aucun moment permis de corriger les lacunes initiales du dossier du maître d’ouvrage, ce qui est d’ailleurs implicitement admis dans le document (p. 62 :  « les contributions des experts et des administrations etc…ont été très utiles …mais les études préliminaires présentées par le maître d’ouvrage ne permettaient pas de fournir l’information demandée » ( !) , « les intervenants invités par la commission n’ont donc pas pu se prononcer sur les caractéristiques du projet présenté par 4 Gas ». ».

Les conditions mêmes posées par la Commission nationale de débat public, reprises par le compte-rendu ( p.11) n’ont pas été respectées par le maître d’ouvrage : « le dossier du débat ne sera considéré comme suffisamment complet (au sens de l’article 7-111 du décret du 22/10/02) que s’il comporte des indications suffisamment précises sur les usages actuels du site du Verdon, les dangers et les impacts sur l’environnement de l’activité envisagée, les hypothèses de raccordement de transport de gaz ». Or ces règles n’ont été respectées ni pour l’accès maritime (aucune étude sur les dangers n’a été présentée et a fortiori discutée pendant le débat), ni pour l’appontement, ni pour le raccordement au réseau (réunion bâclée sur des « hypothèses » qui n’ont été ni précisément localisées ni chiffrées) ni pour l’impact du projet sur les usages actuels du site (dossier indigent du maître d’ouvrage et impossibilité de débattre lors de la réunion du 8 novembre à Soulac, par suite de l’obstruction systématique de 300 salariés du PAB venus tout spécialement de Bordeaux).

Plus grave encore : la question fondamentale de l'opportunité du projet a été escamotée. Rien dans le dossier, ni dans les interventions de la Direction de l'énergie du MEDAD, ni dans les réponses de 4 Gas aux nombreuses questions sur le sujet, n'a permis d'éclairer le public sur la nécessité de construire un port méthanier au Verdon pour satisfaire les besoins nationaux dans les 20 ans qui viennent.

3/ Enfin, les « suggestions proposées pendant le débat » selon M. L-J. Sourd (p. 63) apparaissent en décalage complet avec la réalité des réunions du débat et des prises de positions exprimées, y compris l’intervention de M. L. J. Sourd lui-même, lors de la séance de clôture ! En effet :

a/ à aucun moment, l’hypothèse « de cuves plus éloignées du village » n’a été sérieusement envisagée par le maître d’ouvrage lors de ce débat, et ceci n’a constitué en aucun cas, pour ceux qui ont participé aux débats, « une variante rassurante ».

b/ en aucun cas « des cuves semi-enterrées » n’ont été considérées plus acceptables par le public, variante qui n’a d’ailleurs jamais été seulement envisagée et considérée comme faisable par le maître d’ouvrage et les experts présents !...

c/ enfin, à aucun moment lors du débat, « divers intervenants (pêcheurs professionnels, ostréiculteurs, etc..) » n’ont souhaité « la poursuite de la concertation et ont proposé leur participation à cette démarche ». Au contraire, toutes les organisations professionnelles des deux rives, pêcheurs, aquaculteurs, ont pris clairement position contre le projet et ses rejets d’eau chlorée massifs dans l’estuaire (il s’agit en fait de propositions faites par Mr Jonkman, directeur de 4Gas, lors de la réunion de clôture du 29 novembre « Nous avons décidé de mener les études en concertation avec (…) des acteurs locaux comme les pêcheurs, les ostréiculteurs » - p 14 du compte-rendu de la réunion de clôture)

Nous comptons sur vous, Monsieur le Président, pour que vous demandiez à M. Sourd de rétablir la vérité du débat et de corriger les nombreuses contre-vérités et omissions qui émaillent son compte-rendu. Nous voulons croire que, contrairement au président de la Commission particulière, la Commission nationale saura établir avec impartialité et rigueur la réalité du débat telle que des milliers d'acteurs, opposants ou partisans, ont pu la vivre.

Dans cette attente, nous vous prions, Monsieur le Président, de recevoir l'assurance de notre respectueuse considération.

  
Le secrétaire général de l’association « Une Pointe pour tous »

Ph. LUCET

 

 

 
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26 février 2008 2 26 /02 /février /2008 18:53
Par un communiqué de presse en date du 13 février 2008, le député de Charente maritime exprime sa consternation et son indignation à la lecture du  compte rendu de la Commission particulière du débat public et confirme sa détermination à s'opposer au projet en interpellant le Premier ministre, en confirmant son engagement en faveur de la création d'une AMP et en confiant les intérêts des collectivités territoriales à un cabinet d'avocats.
 
Ainsi donc, Didier Quentin dénonce tout d'abord le fait que seuls quelques courts passages seulement sont consacrés aux prises de position des élus, des associations et de la population de la rive droite de l'estuaire indiquant ainsi : "J'en ai relevé moins d'une dizaine sur 60 pages de rapport !"
Il regrette par ailleurs que le document ne fasse même pas allusion aux motions votées à l'unanimité par les différentes collectivités territoriales : conseils municipaux du pays royannais, Communauté d'Agglomération Royan-Atlantique, Conseil général de la Charente-Maritime et Conseil régional Poitou-Charentes... 
Une seule référence est faite, toujours selon Didier Quentin, page 44, aux interventions qu'il a multipliées, lors des réunions publiques et de la clôture du débat public à Bordeaux, le 29 novembre, ainsi qu'à ses nombreux écrits adressés à la Commission Particulière du Débat Public.   
 
Quant aux enseignements du débat, en pages 62 et 63, Didier Quentin alerte sur le fait que seules 5 lignes reprennent les positions exprimées par la population, les élus et les associations de la côte royannaise, avec une contre-vérité manifeste : "personne n'a jamais dit, en effet, que des cuves semi-enterrées seraient plus acceptables. Au contraire, l'unanimité s'est faite contre ces cuves qu'elles soient enterrées, semi-enterrées ou à plus forte raison de 50 mètres de haut !"
 
Pour confirmer son engagement contre le projet de 4Gas, le député a décidé de saisir le Premier Ministre, monsieur François Fillon,  et le Président de la Commission nationale du Débat public, le préfet Philippe Deslandes, notamment parce que, toujours selon lui, "cette affaire totalement contraire à l'esprit du « Grenelle de l'Environnement ".
Dans ce courrier, Didier Quentin demande que désormais, une position du Gouvernement soit clairement exprimée. Il s'insurge par ailleurs sur le fait que lors de la remise du rapport, le président de la CPDP, monsieur Sourd, ait donné une poignée de main au directeur général de 4Gas alors qu'aucun élu des territoires concernés n'avait été convié, ainsi que l'attestait un article du journal Sud-Ouest du jeudi 14 février 2008.
Il y explique par ailleurs, pourquoi ce projet de méthanier constitue un double non-sens : 
- économique, car notre pays est déjà en surcapacité de stockage de gaz naturel liquéfié, avec les terminaux de Fos-sur-Mer et de Montoir-de-Bretagne en cours d'extension, et ceux de Dunkerque et Antifer en projet. De plus, il aurait des conséquences très dommageables pour l'économie touristique qui représente de loin la première activité et le premier gisement d'emplois du pays royannais;
- écologique, car il mettrait en péril la biodiversité du plus grand estuaire naturel d'Europe.
 
Par ailleurs, il s'engage dans son communiqué de presse à poursuivre son action pour la création d'une Aire Marine Protégée et la mise en place par le Ministre d'Etat, de l'Ecologie, du Développement et de l'Aménagement durables, Monsieur Jean-Louis Borloo, d'une mission de préfiguration d'une telle Aire Marine Protégée.
Didier Quentin rappelle en ce sens au Premier ministre, dans le courrier qu'il lui a adressé, que madame Nathalie Kosciusko-Morizet, avait exprimé une opinion favorable pour la création d'une AMP dans l'Estuaire lors de la séance des questions au Gouvernement du mardi 2 octobre 2007 à l'Assemblée nationale.
Didier Quentin fait enfin référence, comme témoignage de son engagement pour une AMP, à sa lettre du 24 janvier 2008, adressée à Jean-Louis Borloo, à la suite de la mission effectuée à Royan par Monsieur Jérôme Bignon, Président de l'Agence des Aires Marines Protégées, le 22 décembre 2007. 
 
Enfin, en liaison avec les maires du Pays Royannais et  Xavier Pintat, sénateur-Maire de Soulac-sur-Mer, Didier Quentin informe que des dispositions ont été prises pour confier la défense des intérêts des collectivités à un cabinet d'avocats, pour le cas où 4Gas déciderait de poursuivre son projet. 
 
En conclusion, le député de Charente-Maritime invite la population à manifester son opposition massive au non-sens économique et écologique que constitue ce projet si une enquête publique devait être ouverte, dans le cas bien sûr ou 4Gas déciderait de poursuivre son projet.
 
 Lire la déclaration de Didier Quentin dans son site Internet

 
 
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15 février 2008 5 15 /02 /février /2008 07:19
A la lecture du rapport de conclusion de la CPDP, et tout particulièrement de la synthèse finale «  les enseignements du débat », j’entends autour de moi fleurir les qualificatifs «  indigence », « partialité », « à la hauteur du reste de la conduite du débat public » etc…Je ne peux pourtant pour ma part cautionner entièrement ces qualificatifs ; en effet reprenons précisément les éléments des quelques pages de cette « conclusion de la conclusion » :
 
La paragraphe A) L’émergence d’une rude confrontation et l’approfondissement du débat fait en effet clairement état du «  choc frontal entre les promoteurs du projet et les opposant regroupés et bien encadrés », et constate que parmi les riverains « seuls les opposants se sont exprimés ».Dans ce paragraphe on peut également voir en illustrations les photos de salles hostiles, de manifestations. Une analyse précise des positions des élus, majorité et opposition est ensuite présentée. Notons enfin qu’en conclusion du paragraphe sont exposées de façon claire et synthétique quelques conclusions des cahiers d’acteurs qui ont aussi « progressivement joué leur rôle pour mettre en évidence, au-delà des pétitions de principe, quelles étaient les raisons et les constructions des arguments portant et contestant le projet quant à son opportunité même et quant à ses caractéristiques et impacts ».
 
Le paragraphe B) Les grands sujets de controverse de même effectue un récapitulatif des principaux thèmes de controverse de ces 4 mois et demi de débat concernant : « la réalité économique de nouveaux besoins en gaz », « le profil et les motivations du maître d’ouvrage considéré comme un simple investisseur privé en quête de retours financiers rapides », «  la dangerosité du projet d’implantation industrielle considéré comme évidente du fait de la proximité des premières habitations à quelques 500 m du site et de celle de l’école communale, au centre du village »,  les risques maritimes, soit au large, soit à l’approche du port, etc.
 
Autant de points positifs qu’il convenait me semble-t-il de souligner, la commission aurait pu au contraire se contenter d’essayer de s’auto-justifier, en niant la force du refus exprimé, la qualité des cahiers d’acteurs présentés, la nature des enjeux et la réalité des positions exprimées par chacun…..mais on me signale autour de moi que peut-être une petite confusion est venue quelque peu ternir la pertinence de mon analyse : le texte cité serait celui des conclusions de la CPDP du terminal d’Antifer (cliquez ici pour lire le rapport), et non celui de la CPDP de L.J. SOURD et de ses collègues !.....
 
 
…bon, c’était juste histoire de dire que tous les débats ne se valent pas…
 
 
Ph. LUCET
 
Ps. : une analyse détaillée du (vrai.., creux et confus) texte de conclusion de la CPDP du Verdon est en cours, n’hésitez pas à nous envoyer vos remarques et observations diverses sur l’ ensemble du texte. N’oublions pas que, si 4gas persiste nous allons entrer dans une phase contentieuse et que pour nous, toutes les erreurs, lacunes, déformations diverses de la réalité du débat pourront nous servir. N’hésitez pas non plus à titre de comparaison de consulter le compte rendu du débat d’ANTIFER ( cliquez ici pour aller sur le site )dont les conclusions sont évoquées plus haut.
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14 février 2008 4 14 /02 /février /2008 07:12
La Commission Particulière du Débat Public a mis en ligne son compte-rendu.
Il est composé de deux éléments : le compte-rendu en tant que tel et les annexes.
Le compte-rendu est disponible sur le site de la CPDP, ou directement en cliquant sur les liens ci-dessous (fichier PDF).
 
Annexes
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3 décembre 2007 1 03 /12 /décembre /2007 11:16
Jeudi 29 novembre, nous étions 1300 à nous être donnés rendez-vous au Palais des congrès de Bordeaux pour la réunion de clôture. Malgré l’ éloignement du lieu de réunion (mainte fois souligné pendant la soirée), nous avons de nouveau su montrer notre détermination par notre présence en nombre,. En effet en dehors, de nouveau, du personnel bordelais du Port autonome de Bordeaux, la salle était unanime à rejeter le projet.
 
La soirée s’est déroulée en 3 temps : premiers bilans de la CPDP, discours de 4gas puis prise de parole d’une vingtaine d’acteurs du débat.
 
Un débat record
Le président du débat a tout d’abord annoncé les chiffres records de la participation au débat : près de 9000 participants, 13 000 visiteurs différents sur le site internet de la commission, 2134 questions posées, 19 cahiers d’acteur (15 actuellement et 4 à venir). Il est ensuite revenu sur les expertises qui ont été menées. L’expertise photographique révèle un contentieux entre les photographies de 4gas et le photographe indépendant sur la photographie n°3. L’expertise sur les distances conforte ce que l’association avait toujours dit : 476 mètres entre la première maison et la limite du site, 733 mètres entre l’école et la limite du site. Pour plus de précisions (notamment sur les distances), vous pouvez vous rendre sur le site du débat public en cliquant ici.
 
Un projet inopportun et incohérent
Dans son exposé introductif, le président du débat public, Louis Julien Sourd a dressé un bilan provisoire (en attendant la fin du débat public, le 14 décembre). « L’unanimité du rejet » du côté royannais a d’abord été soulignée. Le président du débat s’est ensuite interrogé sur « la nécessité d’investissements lourds près d’un site naturel ». Il a reconnu n’avoir fait qu’ « évoquer » le problème du gazoduc lors d’une soirée. Le problème de la cohérence entre tourisme et industrie a été perçu comme « très fort ». Après avoir réaffirmé le classement du port du Verdon comme étant d’« intérêt national », Louis Julien Sourd a ensuite égrainé les impacts potentiels sur l’emploi, le tourisme, la navigation sur l’Estuaire, les risques industriels, environnementaux, naturels, etc.
Bref, comme le note le quotidien Sud Ouest en date du 30 novembre, à propos du Louis Julien Sourd : « il a surpris même les opposants les plus bruyants qui le croyaient favorable au projet ».
 
Une majorité de CONTRE
Après une longue intervention (15 mn) de 4gas qui montrait que la société hollandaise n’a pas encore, contrairement à la CPDP, pris la mesure de l’ampleur du refus du projet sur les deux rives de l’estuaire, les intervenants (22) se sont succédés. Chaque intervenant devait, dans un temps de parole limité à 5 minutes, exposer sa position définitive quant au projet porté par 4gas. Sur les 22 prises de parole, 16 se sont affirmées CONTRE le projet (soit près de 75 % des intervenants), 5 pour et 1 position neutre (la DRIRE pour la préfecture).
Voici la longue liste des intervenants s’étant prononcés contre (par ordre de prise de parole) : la Député du Médoc (Pascale Got), le Comité Départemental du Tourisme de Charente Maritime, le Conseil Régional d’Aquitaine, la SEPANSO Aquitaine, Une pointe pour tous – Le collectif des 2 rives, le Fondation Nicolas Hulot, Les Amis de Saint Palais sur Mer (et Nature Environnement 17), la Ligue Urbaine et Rurale, le Groupe Conexim immobilier, Les Verts, la Communauté de Communes de la Pointe du Médoc, l’Association de Défense des
. Intérêts des Proriétaires, le Conseil Général de Charente Maritime (et le Conservatoire de l’estuaire), l’Association Survivre sur la 215, la Fédération Départementale des Chasseurs et une simple citoyenne : Sylvie Justome.
Quant aux 5 interventions qui se prononcées pour le projet, ce sont l’Union Maritime et Portuaire de Bordeaux, la Chambre de Commerce et d’Industries de Bordeaux, l’Union pour le Développement du Verdon, le syndicat CGT du PAB, le BRA (Agence de Développement économique Bordeaux Gironde).
Si vous désirez consulter in extenso l’intervention de l’association (portée par Alain Durand Lasserve), vous pouvez cliquer ici. Si vous désirez lire un résumé plus complet des prises de position de chacun, vous pouvez cliquer ici.
 
De nouvelles prises de position
Il serait trop de long de revenir sur chaque prise de parole. Le site internet du débat public publiera prochainement le compte-rendu de cette soirée. Alors, même si nous remercions chacun des participants, nous ne nous arrêterons cependant que sur les nouvelles prises de position.
 
Pascale Got – Député du Médoc
La Député du médoc qui avait refusé de prendre une position définitive avant la fin du débat public a affirmé qu’à l’issue de ces deux mois de travail et de discussion, elle ne trouvait pas ce projet « satisfaisant pour le Médoc ». Pour elle, le projet comporte « plus d’inconvénients que d’avantages ». Elle souligne cependant le besoin impératif d’un développement économique en Nord Gironde et se tourne vers la Région Aquitaine afin que « le Médoc soit retenu pour tout projet d’énergies renouvelables ».
 
Alain Anziani – Conseil Régional d’Aquitaine
C’est le Conseil Régional d’Aquitaine, qui par son représentant lors de la soirée, a crée la surprise en émettant un avis défavorable au projet 4Gas. S’appuyant sur l’enquête CODE (enquête sur les hypothèses de développement économique du Nord Médoc), A. Anziani a insisté sur l’intérêt économique insuffisant. Il est ensuite revenu sur l’éventuel besoin en gaz en affirmant que celui-ci pouvait très bien être comblé par transport par gazoduc sans installation de terminal méthanier. Ce rejet clair du projet par le conseil régional montre bien qu’une réflexion importante a été effectuée par les responsables politiques régionaux, le travail d’argumentation du collectif, la récente entrevue d’une délégation avec Alain ROUSSET ont certainement contribué à celle-ci, le rejet de plus en plus massif de la population illustré par la récente manifestation de Bordeaux, certainement également…
 
Noël Mamère – Les Verts
Ce fut enfin l’arrivée, sous les ovations, de Noël Mamère pour réaffirmer que « les Verts, unanimement, se prononcent contre ce projet ». Face à l’hostilité du personnel du PAB, le Député-maire de Bègles s’est étonné de voir les syndicalistes CGT du port autonome défendre des fonds d’investissement américains.
Après avoir rappelé les besoins en développement du Nord Médoc et dénoncé les impacts économiques et sociaux d'un tel projet, il a abordé les incidences environnementales tant locales que planétaires notamment par rapport aux gaz à effet de serre.
Il a par ailleurs souligné l'importance pour les populations de prendre en main leur destin allant jusqu'à dire : «on ne peut pas imposer à une population des choix industriels dont elle ne veut pas».
Pour Noël Mamère, «y’a pas photo !», le terminal méthanier n'est pas compatible avec le développement du Médoc ni avec la nécessité de s'orienter vers des énergies renouvelables.
 
 
Une pression à maintenir
Sud Ouest titrait dans son article de compte-rendu « La messe est dite ». Et, en effet, ce qui est ressorti de cette soirée, c’est avant tout la ferme opposition des populations et des élus, tous ceux qui se sont prononcés lors de cette dernière réunion, conseillers régionaux, généraux, députés, sénateur, partis politiques, municipalités se sont exprimés CONTRE ce projet. Mais, même si nous devons nous réjouir, il n’est pas temps de baisser les armes. Le débat public n’est pas clos. 4gas n’a pas encore annoncé ce qu’il comptait faire : poursuivre ou arrêter.
Il va donc nous falloir maintenir la pression pendant les mois à venir. Et pour cela, l’association compte sur chacun de ses adhérents pour faire vivre notre opposition jusqu’à ce que le projet soit retiré.
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27 novembre 2007 2 27 /11 /novembre /2007 12:20
Malgré les demandes incessantes de tous les participants au débat, la réunion de clôture se déroulera à Bordeaux, loin des habitants concernés par l’implantation. L’association est de nouveau intervenue sur ce sujet auprès des représentants du débat public lors de l’ entrevue qui s’est déroulée le jour de la manifestation à Bordeaux.
Notez toujours ce nouveau rendez-vous :
 
le jeudi 29 novembre
à 19 h, à Bordeaux,
(Palais des Congrès de Bordeaux-Lac)
 
Cette dernière réunion est capitale. Et pourtant, les difficultés pour s’y rendre sont importantes du fait du lieu, de l’horaire, du jour de la semaine. Il faudrait cependant que nous y soyons nombreux pour ne pas laisser la conclusion du débat au port autonome et à ses acolytes. C’est sans doute la dernière réunion de ce débat public. Notre présence en nombre signifierait aux membres de la commission et aux porteurs du projet notre détermination.
 
Aussi, un service de bus gratuits est de nouveau mis en place des 2 côtés de l’estuaire. Une inscription préalable est nécessaire afin de savoir très exactement le nombre de participants.
 
Pour les girondins, les départs de bus se feront depuis :
Le Verdon sur Mer à 16 h (place de l’Eglise)
Soulac sur Mer à 16h15 (place de la Basilique)
Talais à 16h20 (Mairie)
Saint-Vivien à 16h30 (place du marché)
Pour réserver, vous pouvez téléphoner
Réservation indispensable :   06-14-59-89-42,     06-09-73-30-84 ,     ou 05-56-09-91-79 (HB)
 
Pour les charentais, les lieux de rendez-vous sont à demander en mairie :
mairie de ROYAN : 05-46-39-56-56
mairie de SAINT PALAIS SUR MER : 05-46-23-56-56
office du tourisme de MESCHERS : 05-46-02-70-39
Si vous le désirez, vous pouvez aussi joindre Philippe au 06-89-78-34-02.
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18 novembre 2007 7 18 /11 /novembre /2007 08:40
Les associations  qui luttent contre le projet d'implantation d'un terminal méthanier à Dunkerque ont lancé leur pétition pour dire non. Dans leur site Dunkerque pollution, ils invitent leurs adhérents à ne pas oublier les oppositions aux projets du Verdon et d'Antifer. Nous les en remercions.

Par solidarité, nous vous communiquons les liens vers leurs pétitions respectives :
Contre le projet de Dunkerque
Contre le projet d'Antifer - Saint Jouin Bruneval

Rappelons-nous que la Commission nationale du débat public a lié ces trois projets autour de la question des enjeux énergétiques nationaux. Ces pétitions peuvent être le moyen de dire non ensemble à ces projets de terminaux méthaniers.

A voir aussi dans le site Internet de Saint-Jouin Bruneval, une interview d'un ancien commandant de méthanier :
http://www.nogaz76.com/reportage.php

Le site des associations de Dunkerque
http://dunkerque.over-blog.fr/

Et pour ceux qui n'ont pas encore signé notre pétition portée par http://royan-infos.com
Rejoignez les plus de 4 000 signataires ici
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5 octobre 2007 5 05 /10 /octobre /2007 06:07
La soirée du débat public, organisée à Royan le jeudi 4 octobre, a été annulée par M. Sourd. La salle ne permettait pas d’accueillir la foule.
Sous la pression de l’assistance (aux cris de « Le débat dans la rue » et de "Non au port méthanier") et avec l’accord du maire de Royan, les responsables du débat-public ont autorisé l’accès au-delà des 340 places assises.
Mais cela n’a pas suffi. La salle étouffait sans pour autant accueillir les nombreux citoyens ayant fait le déplacement. Dans une ambiance électrique de forte opposition au projet, les citoyens présents, encadrés par la police, ont lancé une manifestation spontanée dans Royan.
De part l’absence d’une place et d’une sécurité suffisante, le débat portant sur « l’impact du projet sur le territoire » est reporté au lundi 8 octobre, à 19h, à Royan.
La réunion se tiendra sous un chapiteau bien plus spacieux.
L’association, par l’intermédiaire de la vedette « La bohême » met de nouveau un bateau à disposition des personnes désireuses de participer au débat public.
 
Afin de rembourser les frais de gazole, un tarif de 3 euros aller/retour a été fixé.
Le départ du Verdon se fera à 18 heures (depuis la cabane de la bohême à port bloc). Pour le retour, le départ depuis Royan aura lieu à 22h30.
 
Etant donné le nombre de places limité (99 places), les inscriptions se feront sur réservation.
 
Pour réserver, merci de contacter :
Claudine au 06-13-29-78-81                    ou
Nicole au 06-20-12-31-15
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29 septembre 2007 6 29 /09 /septembre /2007 16:58
A l’unanimité, les élus de la Communauté de Communes (CdC) « demandent que le débat public soit suspendu dans l’attente de la transmission de toutes les pièces que doit comporter le dossier du maître d’ouvrage ».
 
C’est par cette annonce de Xavier Pintat, Sénateur-Maire de Soulac et président de la Communauté de Communes, qu’a débuté jeudi la soirée du débat public consacrée à l’environnement.
 
Retour sur le positionnement de nos élus…
 
Mercredi dernier (26 septembre) se tenait à Soulac la réunion publique de la Communauté de Communes de la Pointe du Médoc. Pour l’occasion, la foule des grands jours était réunie. Au milieu des élus, de nombreux citoyens avaient en effet fait le déplacement . C’est qu’il y avait à l’ordre du jour une intervention très attendue, celle de Hervé Joan-Grangé.
Ce dernier, PDG de « code » (cabinet spécialisé en stratégie et en développement territorial) venait exposer ses conclusions quant à l’opportunité de l’installation d’un terminal méthanier en Nord médoc.
Constatant que « le dossier, établit par 4gas pour le débat public n’apporte pas les informations nécessaires pour formuler un avis qualifié », l’expert a immédiatement listé une série de 50 questions, établies par la CdC, « auxquelles il est indispensable que 4gas apporte des réponses précises ».
Sans réponses, « les élus ne sont pas en condition de mener un débat » a-t-il ajouté. Ils seront plutôt dans la position de « prendre les procès ».
 
Les élus du Nord Médoc rejoignent ici le sentiment d’une part de plus en plus importante de la population : si le maître d’ouvrage s’entête à ne donner aucune étude sérieuse, le débat ne pourra que s’envenimer.
 
NB : qu’est ce que la Communauté de Communes de la Pointe du Médoc (CdC) ?
Pour mémoire, la CdC de la Pointe du Médoc regroupe les 11 communes suivantes : Grayan et l'Hôpital, Jau - Dignac et Loirac, Naujac sur Mer, Queyrac, Saint Vivien de Médoc, Soulac sur Mer, Talais, Valeyrac, Vendays-Montalivet, Vensac, Le Verdon sur Mer.
Ses missions touchent tous les secteurs liés à la redynamisation de la pointe du Médoc : « les équipements touristiques structurants comme les circuits de randonnées cyclistes, pédestres et équestres, les projets de port de plaisance et de golf, l'aménagement de haltes nautiques, la restructuration du commerce et de l'artisanat  (ORAC), l'amélioration de l'habitat (OPAH), la lutte contre l'érosion du littoral, les mesures  de prévention contre les inondations de l'estuaire, la promotion touristique ».
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Non au terminal méthanier

2012 Oui à l'Aire marine Protégée

 

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