Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog

Bulletion d'adhésion 2015

L'association a besoin de VOUS ! Pensez à prendre votre adhésion !!!
Bulletin 2015

 

Recherche

Le journal d'UPPT

Vous pouvez télécharger ESTUAIRE POUR TOUS le journal du COLLECTIF DES DEUX RIVES

en cliquant ici

Bulletin N°7 à télécharger

Le bulletin N°7 a été envoyé à tous les abonnés vous pouvez aussi le télécharger ici

21 novembre 2012 3 21 /11 /novembre /2012 12:26

 Notre collectif soutient depuis l’origine (2008) ce projet de création d'Aire Marine Protegée "Estuaire de la Gironde - Pertuis Charentais

 

Une Aire Marine Protégée (AMP) est une zone maritime où des mesures spécifiques sont mises en œuvre pour protéger le milieu marin. Elle est un outil de concertation entre les différents acteurs concernés par le développement de la zone(citoyens, élus, porteurs de projets mais aussi pêcheurs, chasseurs, etc.) . Elle organise un plan de gestion dont l’objectif premier est la préservation de la biodiversité. L’établissement d’une AMP ne vise donc pas la sanctuarisation d’un lieu : les activités traditionnelles s’y poursuivent comme à l’accoutumée. Cependant, l’AMP permet de se prémunir contre certains projets préjudiciables à  l’environnement.

 

Notre Collectif s’est donné pour objectif principal la protection et le développement du patrimoine naturel de l’estuaire grâce à un développement économique durable, respectueux des hommes et de leur environnement. La mise en place d’une Aire Marine Protégée va sans aucun doute dans le sens d’un tel développement. Alors, tous ensemble, demandons à l’Etat la création de l'Aire Marine Protégée "Estuaire de la Gironde - Pertuis Charentais

 

Mettre en place cet outil, c’est aussi se prémunir contre d’éventuelles futures installations industrielles de type SEVESO 2.

 

Après 4 années de concertation entre tous les acteurs impliqués le dossier était enfin pret,

Paul Giacobbi le nouveau président du conseil d’administration de l’agence des aires marines protégées remet en question la création de l’aire marine protégée « estuaire de la Gironde – pertuis charentais » (entre autres), il déclare « arriver dans une situation de contradiction de fond, entre les engagements politiques et juridiques forts pris par la République- en matière de création et gestion des aires marines protégées- et des moyens qui ne sont pas en adéquation (Sud-ouest du 17 novembre).

 

C’est maintenant aux populations locales de faire sentir leur désir de voir se mettre en place une Aire Marine Protégée.

 

Les populations de l’estuaire, citoyens, acteurs économiques, usagers, riverains ou amoureux du site doivent se mobiliser pour montrer que leur avenir leur appartient. L’association appelle tous ses adhérents et sympathisants à signer et à faire signer la pétition . Nous avons besoin de votre voix !

 

 

 

Une nouvelle pétition sous forme d'une lettre à Madame la Ministre de l'Écologie, du Développement durable et de l'Énergie pour dire « Oui à la création d’une Aire Marine Protégée dans l’estuaire de la Gironde ».

 

    

 

 

 

Pour signer la pétition, cliquez sur la bannière ci-dessous
undefined





    
 

 

Partager cet article
Repost0
18 novembre 2012 7 18 /11 /novembre /2012 18:11

Paul Giacobbi le nouveau président du conseil d’administration* de l’agence des aires marines protégées remets en question la création de l’aire marine protégée «  estuaire de la Gironde – pertuis charentais » (entre autres), il déclare «  arriver dans une situation de contradiction de fond, entre les engagements politiques et juridiques forts pris par la République- en matière de création et gestion des aires marines protégées- et des moyens qui ne sont pas en adéquation (Sud-ouest du 17 novembre).

 

Notre collectif soutien depuis l’origine (2008) ce projet de création de parc naturel marin sur l’estuaire de la gironde (une pétition lancée par notre collectif avait permis de récolter plus de 10 000 signatures dès le démarrage des études préliminaires, signe évident de l’adhésion d’une grande majorité des habitants des deux rives).

 

 Pourquoi ce projet nous semble-t-il essentiel pour l’avenir de notre région ?

     D’abord, et contrairement à ce que semblent penser certains élus** , parce que l’estuaire n’est pas « déjà protégé ». Les diverses dispositions évoquée, Natura 2000, ZNIEFF et ZICO diverses ne portent pas sur l’ensemble de l’estuaire d’une part,  ne garantissent en aucune maniéré l’intégrité environnementale de la zone (le débat méthanier nous l’a bien montré), et ne peuvent en tout état de cause remplacer un véritable « projet » pour l’estuaire, intégrant développement économique et protection de l’environnement.

       Ensuite car il devrait permettre à l’ensemble des acteurs de la zone d’être mieux informés et, souhaitons-le, associés (au sein du conseil de gestion) aux grandes décisions de gestion de ce vaste espace estuarien. Ce qui est loin d’être le cas actuellement. 

Quels sont en effet aujourd’hui les organismes décisionnaires ou les pêcheurs et aquaculteurs, les plaisanciers, les acteurs touristiques, les associations de défense de l’environnement comme la nôtre,  sont représentées et officiellement consultées sur les décisions d’aménagement qui conditionnent pourtant  la pérennité du milieu estuarien et des activités qui en dépendent ? Aucun ! 

  

              Enfin par ce qu’il ouvrirait pour la première fois une possibilité d’aborder de façon globale et cohérente les problèmes d’aménagement du territoire sur le plus vaste estuaire d’Europe. Zone ou bien évidemment les interactions (amont-aval, rive gauche-rive droite, activités touristique-exploitation halieutique, industries- préservation de l’environnement) sont très nombreuses et complexes. Il est bien évident que la structure juridique envisagée n’aurait pas vocation à se substituer aux gestionnaires institutionnels du DPM (l’Etat), ni aux diverses collectivités en charge du développement économique et de la préservation de l’environnement, mais elle pourrait pousser chacun (unes ..) à définir plus clairement leurs objectifs et à les confronter à un projet clair de préservation sur le long terme de ce magnifique estuaire.

 

L’abandon de ce projet de parc marin serait donc un signal politique fort :

-         Au niveau national   tout d’abord : au-delà du président du conseil d’administration des aires marines protégées il est clair que c’est la ministre Delphine Batho qui portera l’entière responsabilité de l’échec éventuel de la procédure. Cela signifierait que les économies budgétaires priment sur ce dossier tout autre type de considérations, nous y reviendrons plus loin.

-          Au niveau régional   également : cela serait le signe que l’estuaire de la gironde n’est  définitivement pas considéré comme une carte importante de la politique économique et environnementale des collectivités. Et cela confirmerait malheureusement les impressions négatives laissées par les atermoiements des uns et des autres au moment du débat public méthanier quand il s’est agi de prendre des options claires quant au devenir de la zone. Il n’est pas question ici de minimiser les efforts, financiers, organisationnels (élaboration du SAGE par le SMIDDEST par exemple) des diverses collectivités départementales et régionales, mais de souligner le manque de mise en perspective globale de la problématique estuarienne d’une part et l’absence d’ambition quant au potentiel économique et environnemental de la zone.

  

Nous ne pouvons cependant écarter sans réflexion l’argument budgétaire évoqué.

 

La création d’un parc naturel marin conduit sur la logique administrative en vigueur à la création d’une vingtaine de postes  et à un coût de fonctionnement important (2,5 à 3 millions  d’euros/an). Il est clair que dans le contexte économique actuel la création en France de 4 parcs marins nouveaux peut interpeller sous cet angle le responsable politique national. Dans le millefeuille administratif déjà en place, un parc marin vient, dans les conditions actuelles, ajouter une strate de plus, des fonctionnaires et des budgets publics  supplémentaires. Se limiter cependant à cette approche sur ce dossier comme sur d’autres (action du conservatoire du littoral, transition énergétique etc..) serait bien sûr quelque peu réducteur pour la Ministre de l’environnement…Nous attendons tous d’un responsable politique national une attitude plus positive et constructive que le simple rejet de tels projets. Un parc marin sur l’estuaire de la Gironde peut être aussi une chance, pour le développement économique, le développement d’énergies renouvelables, de nouveaux types de transport,  la meilleure coordination des politiques (et des deniers..) publics, il faut que tous nous en soyons conscients. Sa procédure de mise en place ne pourrait-elle ainsi être  l’occasion de mettre à plat l‘ensemble des intervenants, budgets, personnels publics impliqués sur la gestion de la zone ?

 

 

Sur les bases de ces réflexions nous demandons donc :

1/ aux élus et collectivités départementales et régionales de confirmer clairement leur soutien au principe de création du parc marin : considèrent-ils que l’estuaire est « déjà suffisamment protégé » ou non ?, que les administrations intervenantes sur la zone assurent déjà efficacement (ou non) concertation et gestion à moyen et long terme de la zone ? Que la protection de l’ensemble de l’environnement de l’estuaire de la Gironde doit devenir un des volets importants des politiques publiques sur la zone ?

2/ à Madame la ministre de l’environnement de prendre en compte la volonté clairement exprimée depuis quatre ans de la population des deux rives et de l’essentiels des acteurs économiques de la zone quant à l’importance pour l’avenir de cette zone de la création du parc naturel marin. Et de valider le travail effectué depuis 4 ans par la mission de préfiguration de l’aire marine protégée.

3/ parallèlement nous souhaitons que soit effectué un audit  des intervenants  et programmes publics actuels  de la gestion  de la    zone estuarienne, afin de rationaliser      et de positionner  le nouvel organisme en limitant au maximum  les doublons en terme de personnels et de frais de fonctionnement.

 

Pour le bureau, Ph.LUCET, président du collectif

 

*réunion du CA de l’agence des aires marines le 3/12/2012

**Déclaration de P. Got au journal sud-ouest le 174/11/2012

Partager cet article
Repost0
5 novembre 2012 1 05 /11 /novembre /2012 17:44

Nous aurions préféré écrire : « vers une politique de l’estuaire » mais ce n’est pas cet arrangement des mots que suggèrent les récentes polémiques sur deux dossiers sensibles, création d’un parc naturel marin et étude de faisabilité d’une relance de l’ostréiculture dans l’estuaire de la gironde (cf. récents articles du journal Sud-ouest et du journal du médoc); deux dossiers que notre collectif suit de près depuis plusieurs années.

 

Sur le premier dossier de création d’un parc naturel marin, si l’on en croit le JDM, le lancement serait bloqué au Ministère de l’environnement sur intervention du président du SMIDDEST* (Rappelons que le SMIDDEST est piloté par les deux conseils généraux de Charente maritime et de Gironde - présidence alternative- après D. BUSSEREAU c’est maintenant Ph. PLISSON qui préside l’organisme de gestion) ; argument évoqué : le  périmètre du parc est jugé trop vaste.

Après deux ans de procédures, d’études, de réunions et concertations diverses on ne peut que s’étonner de cette remise en question tardive. On ne peut aussi bien sûr que s’interroger sur les arrières pensées politiques éventuelles qui sous-tendent cette remise en question. Les hypothèses évoquées par tel ou tel journaliste ne peuvent que laisser songeurs…

On est ainsi amené à se souvenir des atermoiements de certaines collectivités, dont le SMIDDEST, quand il s’est agi de prendre une position claire par rapport au projet méthanier !

L’avenir de l’estuaire et le maintien de l’environnement exceptionnel qui en fait sa richesse (y compris économique) sont-ils bien les moteurs de l’action de tous dans ce dossier ? On est en droit de se poser la question si les allégations de la presse s’avèrent fondées.

Même interrogation quant à la polémique concernant le lancement de l’étude sur la relance de l’ostréiculture en marais lancée à l’initiative de la CDC Pointe du médoc , le SMIDDEST réclamant à la CDC « Pointe du médoc » la paternité de l’initiative et donc une Co-maîtrise d’œuvre de l’étude.

Rappelons sur ce dossier (que notre collectif appui depuis le début) que l’initiative en revient d’abord aux professionnels de l’aquaculture nord-médocains qui réclament depuis plus de 15 ans maintenant qu’une telle étude officielle soit lancée afin de vérifier les résultats positifs obtenus, notamment sur l’affinage des huîtres en marais , en terme de valorisation du produit et de conditions de salubrité ( taux de cadmium en dessous des seuils tolérés notamment).

Cette demande répétée à chaque réunion avec l’administration depuis 1995 avait été effectivement soutenue à l’époque, sinon par le SMIDDEST du moins par le conseil général de Gironde, mais il a fallu attendre 2009 avec l’initiative de la CDC Pointe du Médoc de création d’un groupe « aquaculture » associant les professionnels et l’administration centrale pour que la DDTM** accepte une première ébauche de discussion sur ce thème.

Cet assouplissement est sans aucun doute favorisé par la pression de la profession ostréicole (Marennes et Arcachon) en proie avec des difficultés croissantes (mortalités récurrentes du naissain) et qui commence à percevoir l’intérêt que pourrait représenter le potentiel du banc d’huîtres sauvages de l’estuaire dans ce contexte.

Rappelons que lors du débat public méthanier nous avions souligné le danger qu’aurait représenté  le rejet de quantités d’eaux chlorées vis-à-vis de ce gisement exceptionnel.

Sur ces deux dossiers nous ne doutons pas  que le développement durable de l’estuaire restera l’objectif commun de tous (collectivités et élus notamment) au-delà de toutes autres considérations.

 

Il ne s’agit bien sûr pas, pour un collectif comme le nôtre, d’être naïf et d’ignorer rapports de force et divergences politiques, mais de demander aux élus responsables  de savoir faire passer avant tout l’intérêt général et dans le cas présent celui de l’avenir de l’environnement estuarien et de toutes les activités qui y sont liées. C’est ce que nous avons défendu tout au long de la lutte contre le projet méthanier, et c’est ce que nous continuerons à faire sur ces deux dossiers.

 

 

Pour le Conseil d'Administration

Philippe Lucet

Président 

 

 

 

 

 

Partager cet article
Repost0

Non au terminal méthanier

2012 Oui à l'Aire marine Protégée

 

  undefined 

 

 

 

      pour en savoir plus

 

pour télécharger la pétition

et la faire signer à vos amis

 

 

 

 

 

Vidéos

Pétition 2008 : OUI au Parc Naturel Marin

undefined


    en savoir plus   
    signer la pétition en ligne     
    télécharger la pétition   
    (10 910 signataires au 31/12/08)