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8 juin 2009 1 08 /06 /juin /2009 11:01

Aujourd'hui, lundi 8 juin, en fin de matinée, France Inter recevait Chantal Jouanno, Secrétaire d'Etat chargée de l'Ecologie dans son émission « service public ». Une auditrice a réussi à joindre la rédaction pour interroger Chantal Jouanno sur sa position quant au projet de terminal méthanier au Verdon sur Mer.

Nous remercions cette auditrice qui a saisi l'opportunité que cette émission présentait.

 

Voici donc les propos échangés.

 

Question de la journaliste

Sylvie, donc une auditrice nous demande quelle est la position de Madame Jouanno sur le terminal méthanier qui va, si le projet abouti, détruire écologiquement l'estuaire de la Gironde.

 

Réponse de C. Jouanno

Alors heu... c'est difficile de prendre position tant que la procédure n'est pas terminée et clairement, ce projet ne présente pas énormément d'avantages.

 

Journaliste : réponse rapide... (rires...)

 

C. Jouanno : Clairement, je n'y suis pas favorable, voilà.

 

L'émission peut être écoutée en suivant le lien ci-après :  http://sites.radiofrance.fr/franceinter/em/servicepublic/archives.php

Le lien conduit sur les archives de l'émission. L'émission du 08/06/09 ne sera disponible que durant quelques jours. Le passage concernant le terminal méthanier se trouve à la 52ème minute.
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25 mai 2009 1 25 /05 /mai /2009 06:09

 

Photo actuelle de l'ancien site de stockage pétrolier au Verdon

 

La lettre d'information du Conservatoire de l'Estuaire de la Gironde n°109 informe son public de la tenue d'une réunion au titre alléchant « Le Grand port maritime de bordeaux : entre navigation commerciale et politique environnementale ».

 

La réunion se tiendra dans le cadre de l'Aquaforum, sous l'égide de l'association « 0céan » :

 

Jeudi 28 mai

Aquaforum, derrière le centre commercial Rives d'Arcins,

18h30, entrée libre,

Bègles

 

La mue du « Port autonome » en « Grand Port Maritime » n'est pas qu'un changement de nom. Le port est désormais à la fois propriétaire et gestionnaire des terrains. Les missions du port se sont aussi élargies avec notamment la responsabilité d'une politique environnementale de gestion des terrains.

 

C'est dans ce contexte que Julien Mas, chef du département des études d'environnement, d'aménagement et d'urbanisme du port, propose cette réunion. Julien Mas est le successeur de Marie-Agnès Dupouey qui, vous vous en souvenez sans doute, proposait en juillet 2008 de déplacer une espèce protégée, le pélobate Cultripède, pour faciliter l'implantation du terminal méthanier ! …. « Le port, nous disait-elle alors, a décidé d'aider le batracien – en fait plusieurs dizaines – à migrer vers un horizon plus favorable mais tout aussi humide ». Pour relire l'article que nous avions écrit à ce sujet, cliquez ici.


Le groupe des Verts des Jalles s'était quant à lui ému, il y a quelques mois, d'une campagne du port autonome, aux accents machiavéliques, qui affichait sur de grands panneaux un nouveau
slogan « Entretenir et préserver l'estuaire, c'est le port de bordeaux ! ». Le groupe avait alors recensé toute une série d' actions menées par le port de Bordeaux ayant des conséquences environnementales importantes. Pour consulter cette liste, cliquez ici.

 

Le Grand Port Maritime de Bordeaux reconduira-t-il les errances du port Autonome de Bordeaux dont le principal horizon était le tonnage du trafic maritime ? Ou, s'inscrira-t-il dans une vraie politique environnementale ?

 

Dans les faits, le Conseil de surveillance du Port de Bordeaux a validé, en avril 2009, un projet stratégique de développement qui prévoit une gestion intégrée de la zone d’action foncière du Verdon-sur-Mer (p. 19). Celle-ci comporte une zone portuaire (223 ha) dans laquelle se trouve l’appontement qui doit être rénové pour devenir « un poste méthanier » (p. 86). Elle comporte également une zone de développement à court terme (50ha), une zone de développement à long terme (70 ha), le marais du Conseiller (157 ha) et une « zone à forts enjeux écologiques » (480 ha).


Nous arrivons là au coeur de la question qu'aura à traiter Julien Mas lors de sa conférence : qu'est ce que la « politique environnementale » selon le Port ? Est-ce qu'il s'agit, dans une parfaite reconduction de la politique menée durant des décennies par le port autonome de Bordeaux, d'utiliser les terrains préservés comme autant d'alibi à l'implantation sur d'autres terrains de projets dont l'impact environnemental est fort ? De quoi s'agit-il avec la « politique environnementale » du port ? « 
Préserver certaines zones pour mieux justifier la destruction d'autres » ?

 

Le Grand Port Maritime de Bordeaux a-t-il réellement l’intention de revoir en profondeur sa « politique environnementale » ? Espérons que la rencontre organisée à l'aquaforum de Bègles apportera la réponse à cette question.

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20 mai 2009 3 20 /05 /mai /2009 06:19

La commission des pétitions du Parlement européen a invité notre association à venir présenter le 31 mars 2009, aux côtés d’autres pétitionnaires, les motifs de son rejet du projet de terminal méthanier dans l’estuaire de la Gironde.

Nous avons reçu une écoute attentive comme en témoigne notamment le communiqué de presse diffusé par la commission suite à cette rencontre (pour le consulter, cliquez ici).

 

A l'occasion de cette rencontre, l'association a remis aux députés présents un diaporama intitulé « Impact du projet 4gas de terminal méthanier dans la commune du Verdon sur Mer (estuaire de la Gironde, France) sur le patrimoine naturel européen »

 

Ce diaporama constitue une synthèse des impacts environnementaux du projet. Il était donc intéressant de le diffuser sur le blog afin que chacun prenne pleinement conscience des enjeux.

 

Pour le consulter, il vous suffit de cliquer sur l'image ci-dessous (chargement parfois long, patientez !).


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12 mai 2009 2 12 /05 /mai /2009 10:41

Outre l'accident sur le terminal méthanier en tant que tel, ou encore l'avarie sur un navire méthanier et ses conséquences, l'explosion d'un gazoduc est l'accident le plus fréquent en lien avec le fonctionnement d'un terminal méthanier. C'est la raison pour laquelle l'industriel tente par tous les moyens de dissocier les 2 dossiers : celui du terminal et celui du gazoduc. Pourtant l'un ne pourrait fonctionner sans l'autre. Subir l'un, c'est accepter en même temps les dangers de l'autre.

 

Sur le blog, nous nous sommes faits l'écho à plusieurs reprises d'accidents sur des gazoducs ayant entrainé, pour certaines d'entre eux, plusieurs dizaines de décès. Vous pouvez par exemple consulter cet article.

 

Il y a quelques temps, Jean-Louis, un adhérent, nous contactait pour nous livrer quelques photos d'une explosion ayant eu lieu le 14 septembre 2008 sur le gazoduc de gaz naturel d'Appomattox, dans l'état de Virginie, aux Etats-Unis. Vous pouvez cliquer ici pour consulter les photos  ou bien ici pour des vidéos (vidéo 1, vidéo 2). Il est intéressant de visualiser ces documents pour prendre pleinement conscience des risques potentiels que nous ferait courir l'implantation de cette industrie SEVESO 2.

 

Des accidents surviennent en fait assez régulièrement sur des gazoducs à travers le monde. C'est ainsi à Moscou que le dernier en date a frappé. Les journaux télévisés de ces jours-ci ont ainsi rapporté l'accident survenu le 10 mai dernier. Les flammes de près de 200 mètres de hauteur ont brûlé plusieurs immeubles et blessé au moins 5 personnes. Vous pouvez trouver plus d'informations en suivant ce lien.

 

Nous ne savons toujours pas où passerait le gazoduc. Nous savons cependant que les méthaniers navigueraient à quelques 500 mètres de la côte de Saint Palais. Nous savons aussi que les infrastructures gazières se situeraient à quelques centaines de mètres du village du Verdon. Pour ces simples raisons, au milieu de nombreuses autres, nous ne laisserons pas faire.

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24 avril 2009 5 24 /04 /avril /2009 07:40

L'association a eu le plaisir de recevoir récemment l'adhésion d'Isabelle Autissier. Nous avions rencontré la célèbre navigatrice lors d'une conférence à Bordeaux. Depuis de nombreuses années, Isabelle Autissier utilise sa notoriété au service de la préservation de l'environnement. Actuellement, la navigatrice s'est engagée, à la demande du ministère de l'écologie, dans le "Grenelle de la mer" où elle copréside l'un des 4 groupes de travail consacré aux espaces côtiers. Ces jours-ci, elle a décidé de nous rejoindre dans notre lutte contre le terminal méthanier et pour la préservation de l'estuaire - ce dont nous la remercions sincèrement.

 

Nous lui avons demandé d'écrire un texte afin de le diffuser sur le blog, demande qu'elle a généreusement acceptée. Voici donc sa contribution....

 

« La gravité de la situation de notre planète nous oblige à changer radicalement notre manière de vivre. Par exemple, elle implique que la préservation des milieux soient une priorité car c'est à partir d'eux que se développent toutes les autres activités humaines. Le "service rendu écologique" n'est pas un vain mot mais une réalité. Dans ce cas d'espèce du terminal méthanier, il n'est pas acceptable que l'environnement, la sécurité et même l'emploi des habitants soient pris en otage par des industries quand il n'y a pas de besoin vital. Le développement économique ne doit plus être regardé en terme uniquement financier, c'est de cela que notre planète est en train de mourir. Isabelle Autissier »

 

Pour mieux connaître Isabelle Autissier, rendez-vous sur l'article wikipédia qui lui est consacré (cliquez ici)

 

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11 avril 2009 6 11 /04 /avril /2009 11:49

 

A partir d’une réflexion de notre « correspondant AZF », Pierre Couteau 

 

En septembre 2001, l'explosion de l'usine AZF de Toulouse entraînait la mort de plus d'une trentaine de personnes tandis que des centaines de personnes (dont de nombreux handicapés à vie) étaient blessées. Près de 30 000 logements ainsi que de nombreux bâtiments étaient touchés par ses conséquences. Il y a peu s'ouvrait le procès AZF, procès de l'une des plus grandes catastrophes industrielles françaises de la décennie écoulée. Nous avons voulu revenir sur cette catastrophe et les enseignements que nous pouvons en tirer.

 

Définir les responsabilités…

 

Alors que le procès AZF s'ouvrait le 23 février, l'une des questions primordiales devrait être celle des responsabilités. Sur le banc des prévenus le patron de Total et le directeur de sa filiale la Grande paroisse, l’usine AZF de Toulouse seront présents. Le parallèle à 4Gas est intéressant car c'est aujourd'hui qu'il faut se demander qui serait responsable si le projet de méthanier venait à se faire et qu'un incident venait à se produire.

En cas d'accident sur un navire méthanier, 4Gas accepterait-il sa responsabilité alors qu'il s'est toujours présenté comme le potentiel bâtisseur de l'infrastructure terrestre excluant de fait la partie maritime ?

A quelle hauteur 4Gas pourrait être responsable alors que la déclaration de non recevabilité en l'état par le préfet s'étonnait « d'un capital de 37 000 euros, capital qui semble trop faible en regard des moyens financiers nécessaires au fonctionnement d'une telle installation » ?

Dans l'opacité des sociétés, des ventes, achats et rachats perpétuels, parviendrions-nous à retrouver les donneurs d'ordre, les responsables de notre catastrophe ?

 

Le classement SEVESO et la responsabilité de l’Etat

 

Mais le parallèle entre AZF et terminal méthanier ne s'arrête pas là. Si une usine pétrochimique type AZF et un terminal méthanier ne sont pas directement comparables, les deux industries sont cependant toutes deux classées Seveso 2. C'est à dire qu'elles appartiennent toutes deux aux installations industrielles à fort risque, selon la norme européenne « Seveso ». De ce classement découlent un certain nombre de risques potentiels dont il faut tenir compte avant toute implantation. On imagine mal que l'on puisse implanter ce type d'industrie en lisière de village. C'est pourtant ce que nous propose 4Gas, comment est-ce possible ?

Il n'existe en fait aucune « distance seuil » à respecter avant toute implantation d'industries Seveso seuil haut. La décision sur une localisation précise d'un projet se fait au coup par coup. Le préfet a tout pouvoir pour décider in fine si le site retenu est suffisamment éloigné de zones sensibles. Pour cette raison, certains demandent à ce qu'on légifère pour qu'une distance minimale soit respectée entre toute industrie Seveso 2 et un lieu accueillant du public. Quoiqu'il en soit, la pleine responsabilité de l'implantation d'une telle industrie appartient à l'Etat.

 

Le cas AZF, une prise de conscience de l’Etat ?

 

La gravité des dégâts humains et matériels a été considérable. Certes il y a eu 22 morts et de nombreux blessés parmi les employés de l'usine, mais aussi 9 morts et des milliers de blessés en dehors de l'usine, sur l'autoroute, dans les maisons voisines et cela dans un rayon de plus de 4 kilomètres. Sur le plan matériel, des centaines de constructions ont été détruites ou fortement endommagées.

 

Est-ce que cela servira de leçon aux divers aménageurs publics ? L'Etat a pris conscience de la gravité du problème. Les diverses lois « post-AZF », loi Bachelot notamment, en sont la preuve. En Aquitaine l’arrêt, immédiatement après l'explosion AZF, par le préfet de l'époque de la production d'une usine de la société Grande Paroisse à Bordeaux, usine similaire à AZF de Toulouse située sur la rive droite de la Garonne, face au quartier des Chartrons et au milieu d'une zone urbanisée de la Bastide est un des exemples « locaux » de cette prise de conscience. L'arrêt a duré huit mois et l'usine est en cours de démolition.

 

Mais les règlements et circulaires précises sont encore largement en retard sur les bonnes intentions. Les avancées sont restreintes. La loi du 30 juillet 2003, dite "loi Bachelot", du nom de l'ancienne ministre de l'Ecologie, a imposé une remise à plat de l'urbanisme autour des sites les plus dangereux. Elle a de plus rendu obligatoire les "Plans de prévention des risques technologiques" (PPRT) autour des 670 sites "Seveso seuil haut". Seulement, les mises en place des PPRT ont fortement tardé puisque très peu de PPRT sont actuellement en place. Un communiqué de France Nature Environnement s'en été d'ailleurs ému en février 2008 (voir article blog du 18/10/08): alors que les assises du risque technologique s'ouvraient à Douai. Chantal Jouanno, la nouvelle secrétaire d'Etat à l'écologie, proposait début mars une nouvelle table ronde autour des risques technologiques.

En février 2008, le Sénateur Maire Xavier Pintat proposait un texte plus simple et précis fixant la proximité minimum entre un site SEVESO et les premières zones urbanisées à 1500 mètres. Pour relire, l'article que nous avions proposé sur le blog à ce sujet, cliquez ici. Pour l'heure, cette proposition n'a pas été reprise par le gouvernement.

 

Et au Verdon ?...

 

A Toulouse, l'urbanisation est venue vers l'usine à risque, à l'inverse, au Verdon, c'est le terminal méthanier classé SEVESO 2 seuil haut qui viendrait vers une zone urbanisée existante, à 476 mètres des premières maisons et 733 mètres de l'école. Si l'Etat permettait une telle implantation, ce serait une grande (et triste...) première ! (voir article blog du 01/11/08).

Dans le procès AZF actuellement en cours, les Pouvoirs Publics font figure de grands absents. En autorisant l'urbanisation autour de l'usine dangereuse, n'ont-ils pas influé sur la gravité des conséquences de l'explosion ? Le procès devra répondre à une telle question. Comment des permis de construire, documents officiels, ont-ils été délivrés pour des habitations, des commerces, une autoroute et même une clinique à proximité d'un site reconnu dangereux ? Dans quelle mesure la responsabilité de l’état sera-t-elle engagée, nous le saurons lors du jugement en novembre prochain.

 

Pour le cas du projet méthanier du Verdon le problème est différent, nous venons de le voir. Dans ces conditions les divers responsables administratifs qui engageraient leur responsabilité en donnant leur aval, d’une façon ou d’une autre, à une telle proximité sont certainement conscients qu’ils se situeraient alors, au moindre accident, dans une position autrement plus inconfortable (c’est peu de le dire...) que les représentants de l’Etat « pré-AZF » à Toulouse ….

 

Affaire à suivre.

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10 mars 2009 2 10 /03 /mars /2009 07:19

L'association a pu se procurer les cartes des distances de sécurité retenues sur le terminal méthanier « Dragon LNG » construit par 4Gas à Milford Haven (Pays de Galles). Ce terminal méthanier devrait être opérationnel mi 2009 après 2 ans de retard sur le calendrier initial. Il devrait être le premier terminal méthanier construit par 4Gas et leurs associés à entrer en fonctionnement. Il est d'une taille et d'une technologie comparable à celui que l'on voudrait nous imposer.


Pour ces raisons, les distances de sécurité finalement retenues nous intéressent puisqu'elles correspondent peu ou prou à celles que devraient logiquement proposer 4Gas sur le site du Verdon en cas de construction du terminal méthanier. Quelles sont les distances de sécurité retenues par 4Gas sur le site de Milford Haven ? 4Gas propose une classification des risques en 3 niveaux. Vous pouvez consulter la carte au format pdf en cliquant ici. Sur la carte, le premier cercle (zone IZ) correspond à une zone à haut risque, le cercle intermédiaire (zone MZ) à un risque moyen et le troisième cercle (zone OZ) à un risque faible.




 

Notons qu’aucune zone urbanisée ne se situe à l’intérieur du plus grand cercle (bleu) bien que celui-ci ait un rayon supérieur à 1500 mètres.

Les zones de sécurité n’étant pas parfaitement régulières, la comparaison au site du Verdon ne saurait être qu'approximative. Son objectif n'est que de fournir un comparatif nécessairement grossier. Il convient de toute façon de noter que les distances fournies par 4Gas sur le site de Milford Haven ne sont elles-mêmes données qu'à titre indicatif puisqu'elles sont très probablement sous-évaluées par rapport aux distances de dangerosité réelles.

Ces précautions étant prises, quelle serait la carte de dangerosité au Verdon si l'on appliquait le comparatif ? Pour télécharger la carte au format pdf, cliquez ici.




On remarque une fois de plus que les distances de sécurité sont insuffisantes pour une implantation au Verdon puisque chacune des 3 zones de risque (risque maximal, moyen et faible) empiètent sur des zones urbanisées d'une grande partie du village (comprenant notamment l'école du Verdon). La distance minimale requise à Milford Haven est de 1500 mètres, distance qui semble décidément le minimum acceptable pour ce genre d’installation (ce que nous avions déjà mis en évidence dans de précédents articles sur le blog que vous pouvez relire en cliquant ici.


NB : Afin que chacun puisse juger de la pertinence de la carte proposée, voici la méthodologie que nous avons employée pour analyser les zones de sécurité proposées par 4Gas sur sa carte initiale. Une case du quadrillage correspond à 1000 mètres. Malgré un relief identique sur l'ensemble de la carte, les zones de sécurité ont tendance à être plus importantes au-dessus de l'eau. La zone de sécurité maximale (IZ) évolue dans une distance au site allant de 700 m à 1300 m. On retiendra une moyenne de 1000 mètres. La zone intermédiaire de sécurité (MZ) évolue dans une distance allant de 1000 m à 1500 m. On retiendra une moyenne 1250 mètres. La zone de risques faibles est plus régulière : elle forme presque un cercle parfait d'un rayon de 1500 mètres.

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20 février 2009 5 20 /02 /février /2009 05:00

 

Dans le rapport de la DRIRE, il est écrit au sujet du projet méthanier : "Une partie des travaux auraient pour conséquence de supprimer l'espace naturel qualifié de plage". C'est clair, net et précis : la plage de la Chambrette serait menacée de fermeture si le projet méthanier aboutissait.

 

On peut donc comprendre, ou supposer que ni les promenades, ni l'accès, ni la baignade ne seraient plus possibles. Cette plage est une plage fluviale unique et sans danger. Des générations s'y sont succédées avec toujours le même plaisir, la même joie de profiter de cet endroit magique. Des générations de verdonnais et autres y ont pris leur premier bain, y ont passé des moments inoubliables avec leurs amis, leurs enfants. Depuis quelques années, les camping-caristes viennent s'ajouter à la longue liste de ceux qui fréquentent, depuis toujours, cette plage. Y a-t-il un seul verdonnais, un seul résident secondaire, un seul vacancier qui puisse dire qu'il ne va pas à la Chambrette? Je ne le crois pas, c'est impossible. Ajoutons que dès les beaux jours, les mamans y conduisent leurs enfants à la sortie de l'école. C'est une chance incroyable pour les enfants....Si ce maudit projet devait aboutir, tout cela disparaîtrait. Les verdonnais sont-ils conscients et suffisamment informés de ce qui risque de leur arriver ? Peut-être ne veulent-ils pas y croire. Les écrits du Préfet sont clairs et le débat public l'avait laissé pressentir. ...

 

N'oublions pas, non plus, que cette plage est un des atouts majeurs, si ce n'est "l'atout majeur" de la promotion touristique du village. Comment cette promotion touristique pourra-t-elle se faire sans cet atout primordial?.... Il faut, une fois encore, faire appel au bon sens, au respect de toutes les générations de verdonnais et autres, pour diffuser autour de nous les écrits de Monsieur le Préfet, afin que chacun prenne conscience de ce qui pourrait arriver à  LEUR PLAGE. Il n'y a pas de fatalité et, seule la volonté de chacun d'entre nous pourra empêcher un tel gâchi, pourquoi pas, une telle injustice.

 

N.Badot

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25 janvier 2009 7 25 /01 /janvier /2009 18:04

Alors que la tempête ayant secoué le Sud Ouest se termine, on apprend que le PROVALYS, fleuron des navires méthaniers de GDF, se trouvait en difficulté dans le golf de Gascogne, à 100 km au large d'Arcachon, suite à un problème technique. La Préfecture maritime de l'Atlantique a émis un communiqué de presse précisant qu'un remorqueur se rendait sur site pour ramener le navire méthanier au port de Saint-Nazaire.


Pour le moment, nous n'en savons guère plus. Mais le fait est intéressant à noter car le Provalys est un navire extrêmement récent (livré en 2006). A son lancement, il apparaissait comme le plus grand méthanier du monde avec une capacité de stockage de 154 500 m3.


Il s'agit de nouveau d'un incident touchant du matériel très récent. Et le fait n'est pas isolé.

Ce n'est pas parce qu'un navire méthanier est de construction récente qu'il garantit pour autant une quelconque sécurité. Nous vous rapportions par exemple en mars dernier, la panne de propulsion sur un navire méthanier au large de Boston. L'incident avait fait du bruit car le navire s'était retrouvé hors de contrôle à une faible distance de la côte (voir article).


Le risque maritime est l'une des composantes essentielles des risques générés par un terminal méthanier. Or, précisément, dans le dossier remis aux services de l'Etat, 4Gas fait l'impasse sur une analyse des risques maritimes spécifiques au site (et en particulier des dangers en cas d'échouage). Pourtant, ce risque doit être considéré avec la plus grande attention sur l'estuaire de la Gironde, dont la passe est étroite et dangereuse et qui abrite une importante population en période estivale.


Pour aller plus loin, vous pouvez lire le communiqué de la Préfecture maritime de l'Atlantique.

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13 janvier 2009 2 13 /01 /janvier /2009 11:16

Le Grenelle de l'environnement a beaucoup fait parler de lui. En avril 2008, la loi Grenelle 1 présentée par Jean-Louis Borloo, ministre du développement durable, rencontrait un certain succès. Cette loi d'orientation trouve aujourd'hui son prolongement dans la loi Grenelle 2, définie comme la « boîte à outils juridique » permettant d'appliquer les mesures du Grenelle 1.


A l'heure où le projet du Grenelle est présenté en Conseil des Ministres, les associations se montrent vigilantes car certaines craignent de voir les objectifs de la loi amoindris du fait de la crise économique. Une initiative particulière, celle de l' « Alliance pour la Planète » nous intéresse au premier chef.


L'Alliance pour la Planète rassemble plusieurs dizaines d'associations environnementales (Greenpeace, WWF, Les Amis de la Terre...) mais aussi humanitaires, scientifiques ou de consommateurs. Le 7 janvier, jour de la présentation de la loi Grenelle 2, l'association publiait sur son site une carte de France des projets « Grenello-incompatibles ».


Pour voir la carte, rendez-vous sur leur site internet, en cliquant ici.

La carte publiée par l'Alliance pour la Planète recense le projet aberrant dont nous sommes victimes. Le quotidien 20 minutes publie d'ailleurs dans son édition bordelaise du 13 janvier un article sur les 2 projets grenello-incompatibles aquitains : le terminal méthanier et le chantier de l'autoroute Pau-Langon (A65). Vous pouvez lire l'article sur le site, en cliquant ici.


Une dépêche AFP, en date du 9 janvier, citait aussi plusieurs projets incriminés dont le terminal méthanier : « 
un circuit de F1 dans les Yvelines sur des terres destinées à l'agriculture biologique, l'autoroute Pau-Langon au coeur d'un écosystème riche et fragile ou encore un projet de terminal méthanier à Verdon-sur-Mer dans l'estuaire de la Gironde ». Saluons l'initiative de l'Alliance pour la Planète permet de donner une nouvelle audience nationale à notre lutte.


Pour lire la dépêche AFP, cliquez ici

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Non au terminal méthanier

2012 Oui à l'Aire marine Protégée

 

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