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13 janvier 2010 3 13 /01 /janvier /2010 09:29

L’association « Entrepreneurs pour la presqu’île du Médoc » publiait récemment l’étude réalisée par le cabinet Code et cofinancée par notre association. Cette étude apporte un éclairage plus précis sur l’économie du Nord Médoc notamment.


Sans entrer dans les détails d’un document de synthèse de prés de 50 pages. Sans entrer dans les détails, nous résumerons ici rapidement les principaux axes des conclusions présentées par le cabinet en charge de l’étude :


1/ Le Nord Médoc est en mutation : démographiquement tout d’abord avec un bond de plus de 10% de sa population entre 1999 et 2006 (contre seulement + 2% entre 1990 et 1999), mais également au niveau de son économie : l’emploi salarié a augmenté de plus de 21 % entre 1998 et 2006, 400 des 600 entreprises de la CDC Pointe du Médoc ont moins de 10 ans  ce qui situe la CDC Pointe du Médoc comme une des plus dynamiques à ce niveau de tout le Médoc.( voir graphique ci-dessous)

étude CODE - graph1


2/ Son économie est toujours axée sur le tourisme, l’étude a pour la première fois permis de chiffrer exactement l’importance économique de celui-ci et son évolution récente. Entre 25 et 50 % des emplois salariés sont directement liés au tourisme sur la CDC. Un tourisme étroitement dépendant de l’hôtellerie de plein air (à 96% en termes de nuitées), un secteur en développement régulier sur la zone depuis une dizaine d’années.


3/ Des handicaps persistants malgré tout ; un chômage qui reste élevé malgré une décrue ces dernières années et en même temps une difficulté des entreprises à recruter. Une main d’œuvre locale très peu qualifiée.


4/ Quels projets pour le territoire ?  Le document explore un certain nombre d’axes de réflexion et suggère quelques actions concrètes à mettre en œuvre, propositions qui s’articulent avec celles effectuées pour la CDC Pointe du Médoc dans le cadre de l’élaboration du futur SCOT (schéma de cohérence territoriale), nous en citerons rapidement quelques-unes :


- accompagner l’installation de nouveaux résidents sur la zone et valoriser l’impact sur l’emploi (développement des services, services à la personne notamment) : ceci implique de densifier les réseaux locaux (mutualisation des moyens ?), favoriser le développement de zones d’activités inter communales, créer un pôle de santé Nord Médoc ( ?) etc…


- définir un véritable « projet touristique Nord Médoc » et le valoriser avec les techniques de communication moderne. Cela passe sans aucun doute par une amélioration de l’accueil, une véritable « révolution du détail » (accessibilité, urbanisme, couleurs design, services, etc..), développer un tourisme vert (le concevoir mais aussi le faire savoir..)


- créer un pôle de compétence « énergies renouvelables » Nord Médoc, tout en tendant vers un objectif « autonomie énergétique »


- etc.


Nous sommes loin des quelques conclusions hâtives et dédaigneuses de la société 4gas sur une zone en plein déclin démographique et économique !... Un potentiel important existe, une dynamique est enclenchée depuis une dizaine d’années, à nous tous habitants, entreprises et élus, de nous engager maintenant résolument dans une voie d’avenir pour la Pointe du Médoc.

 

NB : Pour plus d’informations ne pas hésiter à consulter le rapport complet auprès de l’association des entrepreneurs de la presqu’île qui constitue enfin une base solide pour la réflexion des aménageurs et des entrepreneurs actuels et potentiels de la zone.

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27 août 2009 4 27 /08 /août /2009 19:37

Aujourd'hui, jeudi 27 août, un nouveau paquebot accostait sur les quais de l'avant-port du Verdon : l'Oceana. Une fois encore, quantité de touristes sont descendus du navire pour une escale à la journée du côté de Royan, de Soulac ou encore des vignobles locaux (excursions au choix). Le paquebot de plus de 260 mètres peut en effet transporter jusqu'à 2272 passagers.

 

Comme nous l'avons dit à plusieurs reprises, le trafic de navires de croisière constitue une formidable possibilité d'utilisation du port en eau profonde compatible avec l'existant. Sur le site internet, nous avions d'ailleurs rapporté le succès que les précédentes escales avaient rencontrées (relire l'article en cliquant ici).

 

En juillet dernier, la Communauté de Communes « Pointe du Medoc », en même temps qu'elle votait contre le terminal méthanier, appuyait l'idée d'un développement économique du port en soulignant qu'elle souhaitait développer « la réception des navires de croisière dans des conditions optimales avec la réalisation d’un espace d’accueil ou gare maritime pour les passagers ». Le développement du trafic de croisière constitue l'une des pistes d'un autre développement du port en eau profonde. La mairie du Verdon et l'office du tourisme avait d'ailleurs commencé à travailler cette idée. Lors des précédentes escales, avec l'accord des autorités portuaires, des commerçants s'étaient installés sur les quais afin d'essayer de vendre leurs produits.

 

Les choses allaient donc dans le bon sens. Malheureusement lors de l'escale d'aujourd'hui, les commerçants n'ont pas eu accès au quais. A l'entrée du port ce matin, tout en refluant les badauds qui cherchaient à s'approcher du paquebot, les dockers avançaient qu'il ne s'agit que de l'application de normes de sécurité... On imagine bien que de telles normes existent mais alors pourquoi, lors des précédentes escales, la direction du port avait-elle autorisé l'installation de stands sur les quais ? Du côté de la mairie du Verdon, il se murmure que le changement d'attitude du port s'explique par le vote contre le terminal méthanier des délégués verdonnais à la Communauté de Communes de la Pointe du Médoc.

 

Maintenant que la menace du terminal méthanier s'éloigne, ne serait-il pas temps de chercher ensemble un développement économique qui satisfasse la population, les élus de même que le port de Bordeaux ? Ne doutons pas qu' une fois ce développement trouvé nous l'encouragerions tous ensemble.

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18 juillet 2009 6 18 /07 /juillet /2009 07:16

Si l’état ne tient pas ses engagements et autorise le GPMB (Grand Port Maritime de Bordeaux) à reconduire une convention d’occupation de terrains pour 4Gas-Carlyle, le pétitionnaire devrait présenter alors une nouvelle demande de permis de construire et d’autorisation d’exploiter pour le terminal méthanier à l’automne prochain. Mais à quoi donc servirait le gaz sortant de ce terminal?


-
A sécuriser l’approvisionnement de Gaz de Bordeaux ? Gaz de Bordeaux ne distribue que 0,4 Gm3, ce qui représente 4,5% de la capacité prévue du terminal (9Gm3).


- A alimenter la centrale électrique à cycles combinés qu’Endesa-E.ON veut construire à Lacq ? 
Celle-ci consommerait moins d’un milliard de Gm3, soit 10% de la capacité du terminal.


- A renforcer les stockages de gaz en France ?
Dans le Sud Ouest, il existe déjà 2 sites de stockage dont la capacité totale est de 2,3 Gm3 soit 25% de la capacité du terminal.


- A fournir du gaz à l’Espagne ?
Dans la synthèse de son rapport d’activité de mai 2009, la Commission de régulation de l’énergie écrit : « L’Espagne craint désormais l’émergence d’une « bulle de gaz » à la veille de la mise en service du Medgaz (arrivée de gaz algérien par l’Espagne) qui lui fournira 8 milliards de m3 supplémentaires chaque année. Déjà, le taux d’utilisation des terminaux méthaniers est en net recul (37% de taux d’utilisation en janvier 2009 contre 50% de moyenne en 2008) alors même que le gouvernement vient d’autoriser Enagas à construire un nouveau terminal à Gijon (nord ouest, région des Asturies). »


- A remplacer le gaz en provenance de Russie dans le sud de l’Europe ?
L’Espagne n’utilise pas de gaz russe ; la France et l’Italie ont peu subi les effets de la crise gazière russo-ukrainienne de l‘hiver 2008-2009.


Pour quoi faire alors ? !

Ne serait-ce pas simplement pour permettre à 4Gas-Carlyle de faire une opération immobilière intéressante ? Une fois les autorisations obtenues, le projet de terminal serait vendu à d’autres investisseurs, en totalité ou en partie. C’est ce que 4Gas-Carlyle a fait à Milford Haven, dans le pays de Galles, où elle ne détient plus que 20% du capital de la société qui exploite le terminal méthanier...

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8 juillet 2009 3 08 /07 /juillet /2009 07:55

Dès le début de l’année 2007, après des mois de secrets, le PAB (Port Autonome de Bordeaux) et la société 4Gas ont dû donner quelques précisions sur les caractéristiques du projet de terminal méthanier et sur sa localisation. Notre association a alors soulevé la question de sa compatibilité avec le VAT (manutention des conteneurs).

 

De très affirmatives en février 2007, les réponses du PAB sont devenues de plus en plus prudentes au fil des séances du débat public et dans les mois qui ont suivi. Il n’y a finalement plus aujourd’hui que les dockers de la CGT pour croire avec sincérité que le terminal ne compromettrait pas le fonctionnement du VAT.

 

Depuis l’échec du projet de grand complexe pétrochimique du Verdon-sur-Mer en 1974, le PAB n’a cessé de rêver au développement, sur le même site, d’un grand complexe de stockage et si possible de transformation d’énergies fossiles, gaz ou pétrole. L’abandon de son projet de terminal méthanier au Verdon-sur-Mer par Elf –Total – Fina en 1999 n’a pas changé la stratégie de développement du PAB pour le site du Verdon.

 

Permettre la réalisation d’un terminal méthanier avait deux implications. D’une part il fallait veiller à ce qu’il n’y ait pas, sur le site, d’activités incompatibles avec des installations de type SEVESO. Cette stratégie a porté un grave préjudice au développement de la zone franche industrielle. Par ailleurs, pour les mêmes raisons, il n’était pas opportun pour le port d’assurer l’extension du VAT par exemple par des investissements dans les équipements (par exemple les portiques aujourd’hui hors service), ou par la modernisation des connexions par voie ferrée, ou par l’aménagement des sites susceptibles d’accueillir des plateformes logistiques.

 

C’est dans ce contexte que la société 4Gas a signé avec le PAB en avril 2006 une convention de réservation de terrain. Le PAB avait atteint son objectif, mais dans des conditions calamiteuses : la convention de réservation

avait été signée avec une hâte imprudente ; aucune concertation avec les populations concernées et leurs élus n’avait été envisagée ; le dossier de l’investisseur s’est révélé tellement indigent, qu’il a été déclaré irrecevable par le préfet.

 

Les stratèges de la CCI Bordeaux ou du GPMB (Grand Port Maritime de Bordeaux) qui donnent aujourd’hui des conseils sur ce que devrait être le développement du Médoc, sur ce dont ont besoin leurs habitants, sur ce qui convient à Bordeaux et à l’Aquitaine, sur la stratégie énergétique de la France, portent une lourde responsabilité dans les difficultés que rencontre aujourd’hui la zone portuaire du Verdon.

 

Alain Durand-Lasserve

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12 juin 2009 5 12 /06 /juin /2009 06:10

Les promoteurs du projet 4Gas aiment à présenter leur projet comme une opportunité économique pour la région. On se rappelle par exemple de l'étude orientée du BRA qui proposait un plaidoyer pour le terminal méthanier. De son côté, UPPT  a dénoncé ce raisonnement fallacieux en publiant notamment un communiqué de presse démontrant la ruine économique que représenterait  l'implantation d'un terminal méthanier. Vous pouvez le relire en cliquant ici.

 

La bataille des chiffres est toujours difficile à appréhender. Chacun peut être accusé de donner les chiffres qui lui conviennent. C'est pourquoi nous rendons publique une lettre envoyée récemment à la Communauté de Communes « Pointe du Médoc » par le promoteur Nexity. Dans cette lettre, le promoteur explique les véritables raisons de la suspension de son projet « Le Hameau de la Presqu'île »...

 

Avant de présenter le contenu de cette lettre, il est important de bien en saisir l'enjeu. « Le Hameau de la Presqu'île » est le programme immobilier qui devait se construire aux abords immédiats de Port Médoc. Si, à ce jour, le port remplit pleinement son rôle « portuaire », il peine par ailleurs, faute d'habitations, à faire vivre les commerçants qui ont choisi de s'y implanter. Le programme immobilier est la pierre angulaire de la réussite de port médoc. Sans ce projet, ce sont plusieurs dizaines d'emplois dans les commerces du port qui sont menacés.

 

« A ce jour, écrit Pierre Vital, Directeur commercial de Nexity, nous avons préparé un dossier commercial complet auprès de nos prospects et des clients du port de plaisance. A ce jour, les retours que nous avons sont les suivants :

- fort intérêt pour le site, situé juste en face du port de plaisance;

- attractivité du prix, considéré comme compétitif, même vis-à-vis de l'ancien dans le secteur;

- crainte du futur port méthanier (4Gas) ;

Ces démarches nous ont permis d'avoir une douzaine de lettre d'intentions d'achat (sur les 78 lots mis en vente) mais, pour 80%, ces intentions d'achat sont soumises à la « non-réalisation » du port méthanier.

Dans ces conditions, et afin de garantir la bonne réussite de la commercialisation, nous avons donc décidé de suspendre notre programme dans l'attente d'avoir levé cette inconnue ».

 

Voici une preuve en acte que le projet de terminal méthanier paralyse l'économie locale et nuit au développement économique. L'attractivité de Port Médoc est fortement entamée, tandis que plusieurs dizaines d'emplois sont menacés. Il ne s'agit pourtant ici que de la partie émergée de l'iceberg tant les témoignages de paralysie, notamment immobilière, affluent  sur les 2 rives de l'estuaire. Qu'attendent nos politiques pour sceller définitivement le sort du projet de terminal méthanier ?

 

Pour lire la lettre de Nexity à la CdC « Pointe du Médoc », cliquez ici.
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30 avril 2009 4 30 /04 /avril /2009 06:13

Contrairement à ce que laisse entendre l’article du journal Sud-Ouest du 28 avril 2009, en cas de construction, l’utilisation du terminal méthanier et du gazoduc de raccordement ne sera pas gratuite.

 

Selon les règles actuelles, le prix du gaz vendu par Gaz de Bordeaux n’est pas fixé librement par ce distributeur, mais par le gouvernement, suite à un avis qui est donné par la Commission de régulation de l’énergie (CRE).

Celle-ci s’assure que les tarifs proposés par Gaz de Bordeaux couvrent intégralement le coût moyen que celui-ci supporte.

 

Le coût moyen du gaz arrivant par le terminal méthanier du Verdon devrait tenir compte de très nombreux facteurs : coût du GNL, coût du transport maritime, prix à payer à l’opérateur du terminal et à l’opérateur du gazoduc. Ce dernier doit assurer l’amortissement des installations et permettre de dégager des bénéfices.

Il y a donc beaucoup d’inconnues pour calculer aujourd’hui le prix du gaz qui serait payé par les Bordelais. Rappelons que le tracé envisagé pour le gazoduc (et donc son coût) n’est toujours pas connu.

Des certitudes cependant. Si 4Gas veut construire un terminal méthanier au Verdon, ce n’est évidemment pas pour faire baisser le prix du gaz dans la région. Quant au constructeur du gazoduc, il ne mettra pas celui-ci gratuitement à la disposition des utilisateurs...

L’Association Une pointe pour Tous est très intéressée par toutes les informations que pourrait fournir Gaz de Bordeaux sur les différents facteurs qu’il devra prendre en considération pour calculer le tarif proposé aux utilisateurs.

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20 avril 2009 1 20 /04 /avril /2009 09:51

Les défenseurs du projet de terminal méthanier utilisent fréquemment l'argument selon lequel la France et l'Europe auraient besoin de GNL pour assurer l'indépendance et la sécurité énergétique. La crise avec la Russie est ainsi souvent citée comme l'exemple de la nécessité de diversifier les sources d'approvisionnement.

A-t-on besoin de gaz pour assurer notre sécurité énergétique ? Nous avons voulu faire un état des lieux autour de questions simples.

 

La France est-elle dépendante du gaz d'origine russe ? Nous avions déjà répondu en partie à cette question dans un précédent article que vous pouvez relire ici. Le gaz russe ne représente qu'une petite part du gaz consommé sur le territoire (en 2006, 7,5 Gm3 d'origine russe pour une consommation totale de 50,5 Gm3, soit environ 15%). Un seul terminal gazier suffirait à remplacer le gaz de provenance russe.

 

Quels seront les besoins de la France en GNL dans les années à venir ? Si l'ensemble des projets de terminaux méthaniers se réalisaient, avec maintien des importations actuelles par gazoduc, la France serait en forte surcapacité de GNL. En prenant en compte la hausse de la consommation de gaz, les besoins, à l'horizon 2015, sont estimés à 61,5 Gm3 pour des capacités allant de 93,4 Gm3 à 109,75 Gm3 en fonction des infrastructures qui seront alors mises en place. Voilà pourquoi de nombreux acteurs du domaine estiment que tous les projets ne se feront pas.

 

Quels seront les besoins européens ? Certains imaginent alors la France comme le point d'entrée d'un immense « hub » gazier. L'argument développé alors est la nécessité d'une surcapacité française pour servir une sous-capacité européenne. En fait, de très nombreux projets européens sont à l'étude : l'Europe elle-même risque d'être en surcapacité. L'entreprise « Total » estime les besoins européens en GNL à l'horizon 2015 à 155 Gm3. A cette date, en cas de réalisation de l'ensemble des terminaux méthaniers français, notre pays importerait, à lui seul, et uniquement par ses terminaux méthaniers, entre le tiers et la moitié des besoins européens, alors même que de très nombreuses autres capacité de stockage sont en développement partout en Europe.

 

Pour aller plus loin sur ces questions, vous pouvez lire la note rédigée par l'association en cliquant ici.

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1 avril 2009 3 01 /04 /avril /2009 11:38

Ce mercredi 1er avril, le « Ventura », paquebot de croisière de 289 mètres de long accostait au port du Verdon. Ce géant des mers ne transporte pas moins de 5000 passagers. C'est dire si les routes de la pointe du Médoc se sont activées pour permettre aux bus de touristes de visiter notre territoire. Dans les rues de Soulac, ce matin, on se serait cru en plein été. Les commerçants vendaient à tour de bras et chacun arborait son plus beau sourire de début de saison.



L'autre aspect intéressant de cette escale est qu'elle est directement liée au port en eau profonde du Verdon. Ces paquebots géants ont en effet un tirant d'eau tel qu'ils ne peuvent pas remonter l'estuaire. Seule l'escale au Verdon est, pour eux, possible. Voilà l'exemple même d'une activité pouvant s'inscrire dans un autre développement économique, compatible avec l'existant (économie touristique, environnement, etc.). Cette année verra une importante hausse des escales de navires de croisière au Verdon. Entre le 1er avril et la fin décembre, ce ne sont pas moins de 12 paquebots qui s'arrêteront. Dès le 9 avril, un paquebot avec 2000 passagers fera escale au Verdon. Coïncidence des dates, au même moment, le conseil de surveillance du port de Bordeaux examinera son projet stratégique de développement dans lequel figure, en bonne place, le projet de méthanier.


Nous ne pouvons dès lors nous empêcher de rappeler une évidence : si le terminal méthanier venait à s'implanter, de telles escales seraient strictement impossibles. Le préfet n'accepterait jamais d'autoriser la circulation de bus et touristes sur un site SEVESO 2. Les zones de dangerosité ne tolèreraient pas une quelconque activité de ce type sur le port et à proximité. C'est donc encore tout un pan d'économie qui serait anéanti. Mais au fait, le BRA dans sa récente étude économique, a-t-il pris en compte l'éviction de telles activités économiques ? La réponse est non, bien entendu.


Rejoignez-nous samedi pour la manifestation afin de répéter une nouvelle fois «  NON au terminal méthanier ».

(rappel : manifestation, samedi 4 avril, 10h30, place de la Bourse à Bordeaux)

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25 mars 2009 3 25 /03 /mars /2009 10:18

L'association publiait il y a quelques jours un communiqué de presse pour dénoncer l'étude du BRA (Agence de développement économique bordelaise). Cette étude présentait un plaidoyer sans aucune nuance pour le projet de terminal méthanier d'un point de vue économique. Dans son communiqué, l'association s'est employée à rétablir la vérité. Le projet de terminal méthanier n'est pas plus valable sur le plan économique que vis-à-vis des questions environnementales, sécuritaires ou d'acceptabilité sociale.


Interrogé par le journal du Médoc sur l'étude du BRA, le maire du Verdon, Jacques Bidalun, déclarait « C'est du pipeau ! (...) On sent que l'étude est très orientée et développe des arguments en faveur du méthanier. On sait bien qu'un tel projet apporte de la taxe professionnelle; enfin, si elle existe toujours... Mais on ne peut pas envisager ce projet seulement sur le plan économique de manière positive ! Ils ont complètement zappé quel sera le manque à gagner au niveau du tourisme. »


Comment de telles approximations peuvent-elles se produire ? En fait, le BRA soutient le projet depuis le débat public. De nombreux liens entre le BRA, la Chambre de Commerces et d'Industrie de Bordeaux et 4Gas peuvent être établis. L'étude du BRA n'est donc absolument pas impartiale, bien au contraire...


Nous publions ci-dessous une photographie prise par un des adhérents de l'association à l'entrée du bureau de 4Gas, place de la Bourse, à Bordeaux. 4Gas et le BRA partagent les mêmes locaux....à l'entresol ! Une photographie ne prouve rien mais jette tout de même un certain doute sur l'objectivité de l'étude du BRA.


Rendez-vous pour la manifestation samedi 4 avril à Bordeaux pour dire STOP aux inséparables de l'entresol.

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19 mars 2009 4 19 /03 /mars /2009 11:20
L’étude commandée par le B.R.A sur les retombées économiques du projet de terminal méthanier du Verdon conclue, comme tout le monde s’y attendait, à ses effets positifs.


Nous nous interrogeons sur l’impartialité d’une étude dont le comité de pilotage comptait, sur les 7 membres autres que le responsable de l’étude, le représentant de 4Gas à Bordeaux, Philippe Prat, qui a longtemps travaillé au Port de Bordeaux, une représentante de la Chambre de commerce et d’industrie et un membre du BRA, organisme qui est logé dans le même immeuble que la CCI et qui est voisin de palier de 4Gas.


Le BRA et la CCI n’ont pas attendu les conclusions de l’étude pour défendre le projet. Il suffit, pour s’en convaincre, de se reporter à leurs interventions lors du débat public sur le terminal méthanier qui s’est terminé le 15 décembre 2007, soit il y a maintenant plus d’un an.


Nous reviendrons prochainement sur les arguments présentés dans l’étude commandée par le BRA.


Dans l'attente vous trouverez ci-dessous le communiqué de presse que nous avons envoyé que vous pouvez aussi télécharger en cliquant ici.




Etude BRA sur l’impact du projet de terminal méthanier

sur l’économie locale :

communiqué de presse de l’association Une pointe pour tous

 

 

En deux ans les promoteurs du projet méthanier et leur soutiens CCI de Bordeaux et ex PAB ont été incapables ne serait-ce que de construire un projet administrativement « recevable » (cf. récente décision préfectorale) .

 

En trois mois de débat public jamais la moindre étude indépendante, le moindre chiffrage argumenté n’a été porté à débat quant aux incidences positives à attendre d'un tel projet sur l’économie régionale.

 

Plus d’un an après le débat public, l’étude pilotée par l’agence BRA et la chambre de commerce de Bordeaux ne fait que ressasser des promesses de millions d’euros (en ne prenant même pas en compte le nouveau contexte prévisible d’une suppression de la taxe professionnelle assise sur l’investissement ?, ce qui reviendrait à ramener à une peau de chagrin les millions d’euros annuels annoncés…) et de centaines d’emplois, sans la moindre approche prospective sérieuse.

 

Pilotée par les soutiens du projet, présentée sans aucun débat contradictoire, elle apparaît comme un piteux effort de communication destiné à masquer le grotesque d’une situation ou s’enferrent jour après jour le maître d’ouvrage et ses derniers soutiens.

 

Or la réalité, qui avait été clairement mise en évidence lors du débat public, à partir d’études indépendantes (cabinet CODE pour la CDC Pointe du médoc, Comités départementaux du tourisme), c’est le risque énorme d’une déstructuration profonde de l’économie locale.

 

Quelques chiffres synthétiques tirés des études citées permettent de se faire une idée des réelles perspectives liées à l’implantation d’un terminal méthanier sur la zone :

 

Les deux tableaux suivants que nous avons réalisés à partir des données des CDT des deux rives et de l’étude CODE, permettent d’illustrer cet impact : le premier récapitule l’évolution prévisible (en termes de CA et d’emplois, ramenés en équivalents temps plein) de l’économie touristique des deux rives sur des hypothèses de baisse de fréquentation de 10% et 15% (inférieure aux 25 % cités dans le rapport BRA). Le second tableau fait le bilan en intégrant création d’emplois liés au projet méthanier et destruction d’emplois dans le secteur touristique.

 

 

L’implantation du terminal méthanier pourrait coûter de 100 à 350 emplois pour la côte médocaine et jusqu’à près d’un millier pour l’ensemble de la zone concernée (dans l’hypothèse d’une baisse de la fréquentation touristique de 15 %) et ce avec des pertes de chiffres d’affaires de 60 à 125 millions d’euros annuels ! ….


 

 

Poids de l’économie touristique

actuellement

-10% de fréquentation touristique

-15% de fréquentation touristique

Côte médocaine

nombre de nuitées

5600000

- 560 000

-840 000

chiffre d’affaire

245 M €

- 24,5 M€

- 36,9 M €

emplois (équiv. temps plein)

environ 2000

-200

-350

Pays Royannais

nombre de nuitées

16 969 866

- 1 696 966

- 2 500 000

chiffre d’affaire

587 M €

- 58,7 M €

- 89 M €

emplois (équiv. temps plein)

environ 4500

- 450

- 675

TOTAL

nombre de nuitées

22 569 866

- 2 256 986

- 3 340 000

chiffre d’affaire

612 M €

- 61,2 M €

- 125,9 M €

emplois (équiv. temps plein)

environ 6500

- 650

- 1025





 

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Non au terminal méthanier

2012 Oui à l'Aire marine Protégée

 

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