Lundi 26 janvier, Dominique Bussereau, Secrétaire d'Etat aux transports recevait à Paris, dans le cadre de la réforme des ports français, les acteurs du secteur portuaire. Depuis juillet 2008, la réforme des ports est entrée en vigueur. Les ports autonomes, appelés désormais « Grands ports maritimes » s'appuient sur une nouvelle gouvernance ainsi qu'un conseil de surveillance. Comme dans le cas de Bordeaux, la nomination des membres de ces instances portuaires a, pour de nombreux ports, pris du retard. Ceci fait donc l'objet de discussions.
En marge de cette rencontre, un journaliste de France 3 a pu interviewer le secrétaire d'Etat au sujet du terminal méthanier. Cette interview a ensuite été diffusée dans le journal régional de France 3 Aquitaine. Dominique Bussereau insistait cette fois-ci sur la nécessité d'un projet alternatif.
Voici, ci-dessous, la transcription de l'interview.
Dominique Bussereau : La difficulté du port de Bordeaux, c'est un port d'estuaire qui depuis le Verdon jusqu'à Bordeaux n'est pas facile dans l'exploitation. Il y a un projet de port méthanier actuellement au Verdon auquel je suis à titre personnel ainsi que d'ailleurs Jean-Louis Borloo, assez fermement opposé parce qu'il est peu en adéquation avec la mise en oeuvre de la protection de l'estuaire...Mais il faut que nous trouvions un projet alternatif maintenant sur le port du Verdon donc c'est ce à quoi nous allons travailler
journaliste : a priori donc, Bordeaux, c'est plutôt dans les choux quoi ?
Dominique Bussereau : Non Bordeaux ce n'est pas du tout dans les choux. On peut faire autre chose qu'un terminal méthanier dans un estuaire naturellement protégé et on aura un projet alternatif pour le port du Verdon.
L'association attend avec intérêt toute proposition alternative pour un développement économique maîtrisé et respectueux de l'environnement du port de Bordeaux.